À une époque de grands bouleversements, Ghézo a compris que l’avenir du Danxomè ne pouvait se bâtir uniquement par les armes, mais aussi par la terre.

Lors de son règne, il libère le royaume de l’influence d’Oyo et restaure la stabilité intérieure. Sous son autorité, l’armée est renforcée, portée par l’élan des célèbres Amazones. Mais au-delà des champs de bataille, Ghézo trace un chemin nouveau : celui de la prospérité agricole.

Sous son impulsion, le Danxomè enrichit ses sols de cultures venues d’Amérique : manioc, maïs, bananier, arachide, gombo… autant de ressources qui assurent l’autonomie alimentaire et la stabilité économique de son peuple.

Soucieux de maintenir cette dynamique dans la durée, Ghézo tisse également des alliances stratégiques avec des partenaires comme Francisco Félix de Souza, consolidant ainsi le rayonnement commercial du royaume.

Son règne est aussi marqué par une profonde conscience collective représentée par la jarre trouée.
Chaque habitant était invité à imaginer une jarre commune, dont chaque fissure devait être réparée pour éviter que l’eau contenue par la jarre et représentant la richesse et la paix ne se perde.
Une métaphore pour rappeler que l’unité est la clé de la survie et du développement.

Par sa vision, le roi Ghézo a ouvert la voie à une prospérité durable pour le Danxomè.